Benedicte PILLIET

 

PRÉSIDENTE ET FONDATRICE DU CYBERCERCLE

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#PARCOURS PERSO

Parisienne de la première heure, elle a choisi Lyon comme ville d’adoption il y a 3 ans. Maman d’une jeune ado, elle est à la recherche d’une « vraie ville, avec une dynamique et une certaine qualité de vie, facilement reliée à Paris. »

3 ans plus tard, le bilan est positif. « Je n’ai aucun regret. Si ce n’est de ne pas être venue plus tôt ! M’installer à Lyon m’a beaucoup apporté personnellement et professionnellement. Changer de territoire m’a fait ouvrir les yeux sur de nouveaux besoins en matière de sécurité numérique. Eh oui, Paris n’est pas la France ! »

#PARCOURS PRO

Sciences Po Paris, communication institutionnelle, affaires publiques, relations parlementaires autour des questions de Défense et de Sécurité Nationale : tel est le parcours et les sujets favoris de Bénédicte Pilliet jusqu’en 2010. A priori, rien ne la destinait à faire de la cybersécurité son cheval de bataille.

Et pourtant… « C’est en préparant une table ronde pour le Ministère de l’Intérieur que je suis tombée dans la marmite. Et je n’en suis pas ressortie ! J’ai pris conscience que c’était un véritable enjeu de société. Il fallait en parler, faire sortir ce sujet de son aspect purement technique et de sa dimension secret-défense. C’est comme ça que j’ai crée la communauté du CyberCercle. »

L’objectif : réunir des experts de tous horizons, et pas seulement des ingénieurs, pour faire passer le message qu’une société qui se numérise est une société qui court des risques en matière de sécurité numérique. 

La cybercriminalité touche tout le monde : particuliers, petites et grandes entreprises, collectivités. Il faut juste l’intégrer et s’y préparer. La solution requiert 15% de technique. Le reste c’est surtout beaucoup de communication et de formation.

#SUCCES

Le plus grand succès de Bénédicte tient bien sûr dans la réussite du CyberCercle. « Il y a 8 ans, on me prenait pour un ovni. La cybersécurité était un non-sujet. Encore plus venant d’une femme, non technicienne. Bref, il y avait tout à faire et c’est ce qui m’a plu. Je suis fière aujourd’hui de voir que le projet à fait des petits, qu’il suscite des dynamiques un peu partout sur le territoire.

« C’EST ÇA MON MOTEUR : FÉDÉRER ET CRÉER DU LIEN. JE SUIS UN CHEF D’ORCHESTRE »

#ECHEC

Bénédicte regrette que la cybersécurité, désormais à la mode, soit vue par certains uniquement comme du business. « Bien sûr c’est un marché, il ne faut pas être naïf. Mais c’est dommage de la réduire à cette seule dimension. La cybersécurité est aussi un enjeu majeur pour notre société, notre sécurité et notre développement économique ».

#CONVICTION NUMÉRIQUE

Les entreprises me disent souvent : on n’a rien à protéger. Si ! Le savoir-faire, la recherche et développement, la stratégie commerciale, les fichiers clients, etc. Tous les métiers ont intérêt à travailler main dans la main sur le sujet de la sécurité numérique. Et les femmes ont toute leur place sur le terrain de la cybersécurité. »

« LA CYBERSÉCURITÉ EST UN PILIER FONDAMENTAL DE LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE. IL NE FAUT PAS L’OUBLIER DANS LA CONDUITE DU CHANGEMENT. IL EST NÉCESSAIRE QUE TOUT LE MONDE S’APPROPRIE CETTE QUESTION POUR LA DÉMYTHIFIER »

Marion PROSPERI

Lyon, le 22 novembre 2019