Serge FORNIER

 

# parcours perso

Serge Fornier est consultant en système d'information pour les entreprises de taille moyenne. Son rôle est de les aider à mieux s'organiser et à atteindre leurs objectifs en utilisant les outils informatiques les plus adaptés à leur activité. Il met l'accent sur les processus métiers, les nouvelles technologies qui s’offrent aujourd’hui aux entreprises. 

« La PME-PMI a enfin la possibilité d’avoir des outils qui la servent ! »

Serge se définit avant tout comme une personne curieuse, attirée par la découverte, l’inconnu et les nouvelles façons de faire (ce qui est différent de la nouveauté).

# parcours pro

Serge a débuté sa carrière professionnelle en cherchant à acquérir une expérience variée en travaillant dans des entreprises très différentes. À la recherche de défis concrets, il a multiplié les entreprises et les emplois dans des environnements novateurs pour l'époque : les start-up

Il a ainsi développé une forte capacité d'adaptation en apprenant en autodidacte, grâce à une curiosité insatiable et une soif de nouvelles connaissances. C'est par la suite qu'il a obtenu son diplôme en école de commerce (bac+4).

« Je n’aime pas trop le terme “autodidacte” qui peut parfois être mal interprété. Je préfère parler « d’apprentissage continu ». Chaque jour, j’apprends de nouvelles choses grâce à mes lectures et le partage avec des collaborations variées. J’aime échanger avec des gens hétérogènes qui parlent ensemble, tout simplement. »

Ces expériences professionnelles ont été pour lui très enrichissantes, lui permettant de passer de la fonction commerciale à celle de développeur (junior !), puis à la gestion de projet et enfin à la direction « avant-vente » puis à la direction de projet. 

Sa première expérience s’est faite dans le secteur de la communication à Lyon, après avoir grandi sur la Côte d’Azur (Serge est né en Allemagne où il a passé les premières années de sa vie). C’est à l’occasion de ces expériences, durant lesquelles il a travaillé dans la pré-presse automatisée avec des bases de données, qu’il a fait ses premiers pas dans l’informatique, à comprendre ce qu’était une base de données relationnelle.

Cela lui a permis de basculer sur un métier qui n’existe plus aujourd’hui, analyste programmeur, qui consistait à mettre en place des solutions sur-mesure de type 4D ou Microsoft Access. Un métier qu’il a démarré à Barcelone durant 5 ans. Il a rejoint ensuite un éditeur en France qui travaillait exclusivement dans les moteurs de réservation et les logiciels de tourisme. C’était une entreprise très technique, pour laquelle il a collaboré au développement de l’offre et au management de l’entreprise

« J’ai 15 ans d’expertise dans le secteur IT, sur trois organisations principales : les intégrateurs, les éditeurs et une petite couche d’ESN. Mon fil rouge :  le projet ! »

Aujourd’hui, avec Codevelopper, il accompagne des PME et des industries (plasturgie, découpe laser..) à passer d’une vision « logiciel » à la construction d’un systèmes d’information au service des objectifs stratégiques et de l’organisation opérationnelle de l’entreprise.

Dans son approche, il travaille un peu comme un DSI à temps partagé. Pour cela, il a structuré une méthodologie qui permet de répondre réellement aux besoins des PME. En effet, lorsqu’elles font appel à des éditeurs, si elles veulent avoir des solutions complètes, elles doivent prendre des solutions tout en un dont elles se retrouvent captives. D’autres solutions existent, comme les IpaaS, la digitalisation des processus métiers, etc.

Serge préconise l’approche « best of breed » : elle consiste à choisir les meilleurs outils ou solutions dans chaque domaine spécifique de l'entreprise, plutôt que d'adopter une solution globale qui couvre tous les domaines (c’est l’antithèse de l’ERP !). L’entreprise retrouve la maîtrise de son système informatique, améliore ses performances, réduit ses coûts et sa dépendance aux éditeurs, retrouve de la flexibilité. Cela permet aussi d’intégrer plus facilement « la conduite du changement » auprès des équipes et de permettre à l’entreprise d’évoluer plus librement sur son marché, faire les évolutions nécessaires à son rythme. 

# SUCCÈS

Lorsqu’on demande à Serge qu’elle est sa plus grande fierté, il dit que c’est d’être capable de travailler avec tout type de personne (âges, genres, cultures d’entreprise différents) et de savoir valoriser les compétences de chacun. Cela lui permet d’être au service des équipes. 

La plupart du temps, nous avons des qualités intrinsèques que nous avons du mal à identifier tant elles semblent naturelles pour nous. Il aide les gens à identifier ça et les encourage à aller sur ces compétences car ce sont leurs vraies plus-values.

« Ce qui marche c’est quand les gens sont à la bonne place et reconnus comme tels. C’est là qu’on se retrouve avec une équipe gagnante. »

# engagement auprès de ldigital

LDigital pose un diagnostic qu’il partage et qui a été réalisé avec pragmatisme pour être utilisé de façon concrète. Le secteur du numérique est passionnant et toutes les entreprises ont intérêt à être ouvertes et hétérogènes.  

« Je veux m’engager pour accompagner des personnes à mieux se révéler, à être à la bonne place »

Dans les actions de LDigital, deux dimensions lui parlent particulièrement : 

Tout d’abord, la reconversion : c’est un changement important dans une vie et se faire accompagner est indispensable. Pour lui, l’accompagnement est obligatoire et tout le monde devrait pouvoir en bénéficier. 

Ensuite, la mixité au sens large. Pour lui, les équipes et les individus sont la clé de toute réussite et font la force des entreprises. Plus les équipes sont complémentaires et plus elles auront à offrir et seront performantes.  

Il n’a pas de parti pris idéologique. C’est plutôt une sorte de pragmatisme qui lui faire dire que l’on doit travailler ensemble justement avec des profils différents.

# Le message qu’elle souhaite faire passer

C’est important d’être exigeant·e avec ce que l’on peut recevoir de la vie ou de son environnement professionnel car chacun et chacune mérite le meilleur. Il faut être intraitable sur le cadre dans lequel on a envie de travailler et ne pas accepter n’importe quelle situation. On ne peut pas aller tous les matins au travail avec une boule au ventre. Il y a plein d’entreprises et de formes de management différentes et chacune doit savoir vers où elle veut aller. Chacune doit se convaincre qu’elle peut trouver sa place. Le numérique est un secteur en mouvement permanent et il y a plein de places à prendre. Il suffit de définir son projet.  

« Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il veut aller. »

En s’appuyant sur une méthodologie, l’accompagnement permet de fixer ce cap, qui va ensuite nous permettre d’avancer vers les étapes suivantes.

Être accompagné(e), c’est aussi ne pas rester seule dans ce temps de reconversion. On ne mène pas une reconversion comme on mène un projet. La durée est plus longue car elle demande d’accepter de passer par un temps d’introspection, de maturation et différentes étapes.

Les parcours d’accompagnement de LDigital permettent également d’échanger avec des personnes qui sont dans la même situation de reconversion. Il est difficile d’être bien dans un moment où on n’est pas stabilisée. C’est pourquoi il est important d’être entourée.

De plus, lorsqu’on définit bien son projet et qu’on est capable de bien l’exprimer, on élimine les projets qui ne sont pas faits pour nous. Se prendre des portes est une bonne chose, car cela signifie que ça n’aurait pas marché. 


Témoignage recueilli par Cécile Eynard

Le 2 mai 2023