Florence NARBOUX

 

BUSINESS UNIT MANAGER – SQLI LYON

EN MÉCÉNAT DE COMPÉTENCES AVEC LA FONDATION LDIGITAL

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#PARCOURS PRO

Florence a un parcours scolaire qu’elle qualifie de linéaire : bac S, Maths Sup / Maths Spé, école d’ingénieur – CPE. À 25 ans, elle rentre chez Procea. Elle travaille dix ans sur des projets informatiques pour la Marine Nationale et évolue dans cette structure : elle débute en tant que développeuse Java pour finir en 2012 en tant que directrice de projets. À cette époque, l’objectif principal est de trouver du travail pour tous : soit vint-cinq personnes. À trois personnes, ils identifient rapidement que leur compétence principale est l’intégration de l’outil de gestion de maintenance Maximo. Ils se lancent alors à la recherche de projets autour de ce produit afin de générer de nouveaux leviers de croissance, un pré-requis dans les ESN.

Aujourd’hui Florence a la responsabilité de deux équipes :

  • Smart Industry (vingt personnes) qui accompagne les industriels dans la digitalisation des processus métier et la mise en œuvre de la GMAO Maximo. Cette structure a de bons résultats et « tourne bien ».

  • En Juillet 2018, le directeur d’agence lui confie un tiers de l’équipe d’ingénierie (développeurs – Java-Angular, chefs de projet – Scrum Master, Business Analysts – Product Owner), qui sont principalement détachés chez les clients.

Elle souligne que le Codir de SQLI Lyon est aujourd’hui paritaire, six femmes y sont présentes contre une seule – Florence – en 2014 !

« LA COMMUNICATION EST PLUS FLUIDE, IL Y A DE L’ÉCOUTE. LA MIXITÉ REND LE TRAVAIL PLUS AGRÉABLE AU QUOTIDIEN. »

#SUCCES

Son principal succès est sans aucun doute de « piloter l’équipe Smart Industry, la faire grandir en tant que structure et que tout l’effectif y trouve sa place. Sans oublier d’en assurer la rentabilité, pas toujours simple en ESN ».

À l’époque, elle a co-construit cette offre avec Benoit Iacono, directeur de projet « sans lui, je ne l’aurais pas fait ! » dit-elle. Partager leur évolution professionnelle pendant quinze ans au sein de la même structure est une grande satisfaction personnelle pour Florence qui se réjouit « que chacun ait sa place dans l’entreprise ».

#ECHECS

Son grand regret est de ne pas manager une équipe mixte, seulement trois femmes sur les quarante personnes qu’elle manage. Elle met en avant notamment la difficulté de recruter des femmes alors qu’il y a de réels besoins et un turnover important en ESN. Ce qui l’interpelle est qu’il « n’y ait pas plus de femmes qu’avant sur le marché ».

« DANS MON ÉCOLE D’INGÉNIEUR AUJOURD’HUI LE RATIO DE FEMMES EST TOUJOURS LE MÊME. EN 2001 NOUS ÉTIONS TROIS SUR UN TOTAL DE CINQUANTE ET MAINTENANT C’EST TOUJOURS LE CAS ! »

#CONVICTION NUMÉRIQUE

Florence a commencé en tant que développeuse, elle a découvert plein de choses grâce à son métier de base : la programmation. Cela lui a permis de beaucoup évoluer. Elle souligne que la diversité des grands comptes industriels qu’elle gère et des activités très diverses de ces clients — SFR, Areva, Air Liquide — la nourrissent au quotidien. Cependant « être une femme dans l’industrie n’a pas toujours été simple » !

#LE MESSAGE QU’ELLE SOUHAITE FAIRE PASSER

« Rentrer dans les métiers du numérique, ce n’est pas s’enfermer dans une technologie ni se cacher derrière son écran, loin de là ! Le numérique offre une diversité de carrières incroyable, toutes les portes sont ouvertes car personne ne sait où il en sera dans 10 ans ».

Par Julie Cordier

Le 25 février 2020